Isabella s’éveilla tendant une main vers ses lunettes sans lesquelles elle ne voyait rien. La nuit passée au commissariat, finalement, n’avait pas été déplaisante. Elle aimait ça, elle en était de plus en plus consciente; avec n’importe qui… Pourvu que l’action ne s’embarrassât pas de discours; sauf de discours appropriés, bien sûr…
Ils l’avaient interpellé la veille au soir, vers 21 heures, tandis qu’elle rentrait chez elle. Qu’avait-elle fait de répréhensible ? Poliment, on lui avait dit :
« Papiers, madame, s’il vous plaît. » Elle ne les avait pas.
Ils avaient examiné la voiture. Pneus lisses, plaque d’immatriculation à moitié dévissée. Dur constat ! Et pour le plus grave de tout, elle ressemblait à une suspecte en cavale. On venait de retrouver Léna, la jeune épouse du Sénateur Harald-Schmidt, étranglée nue dans sa villa. Une femme avait été vue sortant précipitamment de la villa, sans doute la meurtrière et Isabella correspondait au portrait robot.
« Garez-vous, et suivez-nous au commissariat! »
Isabella rangea son automobile sur le côté de la chaussée, puis sortit, inquiète. Sa vision attisa immédiatement la libido des trois policiers. Elle était vêtue d’un tailleur noir, à la veste largement décolletée, laissant s’épanouir sa voluptueuse poitrine, et montrant le dessin de ses auréoles; la jupette se moulait sur ses fesses; on discernait à la fois la forme de sa petite culotte, et la raie de son alléchant postérieur ; la jupe était si courte que la lisière de ses bas couture apparaissait, et le début des voluptueuses courbes de ses fesses laissait envisager aux trois pandores bien autre chose qu’une banale arrestation. Ajoutons qu’elle était chaussée de noires bottines en cuir, et que sa chevelure noire, tombant en souplesse sur ses épaules, ne pouvait qu’ajouter à l’attrait qu’elle exerçait sur les fonctionnaires. Et elle était si gracieuse…(d’aucuns auraient dit si bandante, mais la grâce féminine implique le désir charnel). Elle monta dans la voiture des policiers, et se trouva au milieu de la banquette arrière, un flic à sa droite, un flic à sa gauche. Sa jupe était remontée toute seule. Les deux policiers purent contempler à l’envi le haut de ses cuisses, les jarretelles, la petite culotte blanche.
Isabella jeta un bref regard vers leurs braguettes, et s’aperçut, non sans satisfaction, de l’effet qu’elle produisait sur eux: de toute évidence, leur sexe était tendu, mû par le désir qu’elle leur inspirait! Comme elle était plutôt portée à l’exhibition, elle n’eut pas la force d’empêcher sa cyprine d’humidifier sa petite culotte. Elle se retint de lancer un râle de plaisir; elle aimait tant exciter les hommes ; elle imaginait ces multitudes de verges, raides grâce à elle. Ces verges, elle eût adoré les prendre dans sa bouche, les sucer goulûment! Hm! Tout à coup, elle sortit de son rêve, et se rendit compte qu’elle était en train de se masturber violemment, avec deux doigts. Sa cyprine avait comme ennoyé la banquette, tant était forte sa jouissance. Son slip bien sûr était trempé. Les policiers, phallus à l’air, la regardaient avec attention. L’un d’eux lui dit : « Continue à te branler, salope! » Ces mots décuplèrent son excitation. Oui! Elle était une salope! Oui! Elle aimait se branler devant des hommes, elle aimait que des hommes la matent en train de se masturber, en train de prendre du plaisir, de jouir! Une salope! Une vraie salope! « Ah! Ah! » Cette fois, plus question de retenir ses râles!
Elle admirait la roideur des verges, et se masturbait de plus en plus fort! Qu’est-ce que c’était bon! Arrivée au commissariat, elle dut se calmer. Ils pénétrèrent à l’intérieur. Elle avait descendu sa jupe, les flics avaient rentré leurs queues. On se dirigea vers un bureau. Un flic s’assit sur une table, après avoir ôté son pantalon et son slip. Sans qu’un échange de mots fût nécessaire, Isabella se pencha vers le membre érigé, et le prit dans sa bouche, cul en bombe.
Pendant qu’elle pompait avec un bel engouement le braquemart turgescent, les mains des deux autres policiers s’attardaient sur sa chatte et sur son cul. On lui enleva sa culotte. « J’ai envie de l’enculer! » entendit-elle; « vas-y, ça lui plaît, à cette pute! » Ces mots également l’excitèrent: être traitée de pute au cours d’une partouze, se faire enculer! Oui! Elle avait tout de la pute, hormis qu’elle n’était pas vénale; elle appréciait de se donner à des inconnus, d’offrir son corps à leurs fantasmes, surtout de façon imprévue! La soirée aurait pu être ennuyeuse, et elle était là, entourée de trois belles queues, de trois belles queues bien dures, bien dures grâce à elle. Elle redouble d’ardeur dans sa fellation! Elle aime tant sucer! Surtout quand un autre homme l’encule, et sans timidité! Un chibron dans le cul, un chibron dans la bouche! Elle vit que le troisième flic s’était assis à côté de son collègue. Elle prit sa verge dans sa bouche, tout en branlant l’autre verge. Puis elle se mit à aller d’une verge à l’autre, suçant alternativement les deux superbes braquemarts! Enfin, une giclée de sperme vint récompenser son obstination. Les hommes éjaculèrent plusieurs fois dans la nuit, chaque fois sur son visage avant de la mettre en cellule.
Tout en remettant ses lunettes, Isabella pensa à cette nuit torride, du fond de sa cellule, où les policiers l’avaient jeté. Elle en avait presque oublié qu’on l’accusait de meurtre quand la porte du cachot s’ouvrit : « vous êtes libre ». Isabella compris qu’on avait mis un visage sur la meurtrière et que ce n’était pas le sien. Il s’agissait d’une tueuse travaillant pour le compte de la mafia locale que la femme du député avait essayé de doubler sur une sordide affaire de maison close. Bien que le député ne semblait pas au courant des agissements sournois de sa trop belle épouse, il allait sans doute devoir remettre son mandat, la presse s’étant déjà emparée de l’affaire. Isabella sortit par une porte dérobée pour éviter les quelques journalistes qui battaient du pas devant la porte du commissariat en quête de quelques nouvelles sensationnalistes comme de savoir qui était cette inconnue arrêtée par erreur. Isabella remonta dans sa voiture qu’on lui avait ramenée. Quelques kilomètres plus loin elle rencontra un barrage et obtempéra au policier qui lui demandait de se mettre sur le coté. « Vos papiers s’il vous plait », lança le policier, à quoi Isabella ne manqua pas de répondre «Je ne les ai toujours pas, mais tout le plaisir est pour moi »…