Ce soir la, elle est perdue, anéantie, n’a plus goût à la vie. Des idées noires lui traversent l’esprit, elle a juste besoin de soutien, besoin de pleurer dans les épaules de quelqu’un mais il n’y a personne. Il est 1h du matin, il est tard et la plupart de ses amies sont couchées.
Alors même qu’elle n’a pas vraiment la tête à ça, Coralie se connecte à un site de rencontre qu’elle fréquente depuis quelques semaines et se réconforte de la présence de Damien sur la toile.

Damien. Elle a parlé un peu avec lui il y a un ou deux jours. Trés sympa, trés simple, ils se sont cherchés mutuellement mais sans que ça n’aboutisse à rien. Il voulait absolument venir chez elle mais à 2h du matin, mais hors de question de l’accueillir, c’est bien trop risqué et puis surtout elle veut pas passer pour une fille facile. Enfin. Qu’est ce qui est réellement important ?
Et puis ce soir, sa vision des choses a changé.
Damien, lui ne veut qu’une relation « ami-amant ». Pas d’engagement, pas de durée, non ce qu’on appelle plus vulgairement un plan cul. Sans autres détours, sans tabou. Plutôt novice sur le sujet, sa curiosité prend le dessus. Après tout quel est le mal ?
Ils ont parlé pendant 2h sur le net. Elle se confia à lui comme à un véritable ami, lui racontant sa rencontre ratée de l’après midi, comment elle s’est fait prendre pour une conne. Et pis quoi tant pis, finalement elle en arrive à la conclusion « quoi il m’a prise pour une conne ? Il a voulu profiter de moi ?? Et bien moi aussi j’aurai profité de lui… J’ai pris du plaisir et je ne regrette rien ! ».
Damien jubile derrière son écran, il se dit « chic » elle est « open ».
Oui enfin presque, elle n’a pas envie de passer pour une nymphomane non plus …
Et pourtant, elle est si mal dans sa peau, elle a envie d’oublier, de passer vite à autre chose pour oublier cet autre connard qui lui a fait du mal.
Alors elle fait une chose dont elle n’est pas tellement fière, à 3h du matin, elle invite Damien à passer chez elle. Il aurait pu être quelqu’un de dangereux, elle se rend bien compte que c’est la chose la plus stupide qu’elle ai pu faire dans sa vie, mais à ce moment la, elle est tellement mal, que sa conscience a complètement disparu. Elle s’en fout. Elle n’a plus rien à perdre. Peut être a t’elle pensé « je suis assez grande pour me défendre ». En fait, elle n’a pas pensé aux éventuelles conséquences, elle avait juste envie de réconfort. Rien de plus.
10 minutes plus tard, un sms, il est en bas, il cherche une place dans la rue. Elle descend et se met sur le pas de la porte. Y’a du monde dans la rue, peut être est ce un peu rassurant ? Une 206 blanche passe doucement dans la rue et le jeune homme au volant, tourne la tête et la détaille. 3 fois il passe dans la rue, 3 fois il la regarde. Ça doit être lui. Il finit par se garer et par venir la saluer. Un grand gaillard bien costaud, qui semble avoir 2 ou 3 ans de plus que sur la photo quand même, mais mignon. Imposant, impressionnant. Des yeux verts, un regard enfantin, amusant, amical.
Elle l’invite à entrer et lui propose à boire.
Ils enchaînent les sujets de discussions, elle est incroyablement à l’aise. Pas stressée du tout, sans craintes, sans boule au ventre, pas de mauvaise intuition, rien.
1h plus tard, sans crier gare, il s’approche brutalement d’elle et l’embrasse fougueusement. Il enfourne sa langue dans sa bouche sans lui demander son reste … Elle se laisse faire.
Il commence à la caresser, sans lâcher prise. Il ne veut pas la laisser s’échapper. Elle le sens passer sa main entre ses cuisses et tente de le repousser. Elle garde les cuisses bien serrées. Elle n’est pas encore décidée. Doit elle lui succomber ? Il est mignon, il est sympa, plutôt bien bâti. mais elle n’avait pas prévu de succomber à ses charmes ce soir la.
Elle résiste tant qu’elle peut mais le laisse l’embrasser. Elle ose une tentative. Elle cherche à retirer ses mains qui se font de plus en plus pressantes sur son intimité.
Il lui attrape les mains et s’impose. Il est fort, viril, dominant. Il cherche à la faire plier, à la mettre à ses pieds. Elle continue de résister, mais sa manière à lui de la contrôler, de la soumettre à lui, l’excite bien plus qu’elle ne pense l’être et elle finit par se laisser aller.
Son coeur bat à 100 à l’heure. A présent elle le désire. Elle le désire trés fort. Elle sent ses mains, ses gestes ne sont pas du tout approximatifs, il sait ce qu’il fait, il le fait bien. Elle succombe.
Le jeune Damien est viril, trés gâté par la nature. Il dégage quelque chose. Elle est en feu. Il la tient. Elle est à lui. Elle le veut. Elle veut le sentir en elle. Elle veut sentir ses mains la dominer. La caresser. La faire crier.
Il la renverse alors sur le canapé et la prend en missionnaire comme pour la soumettre, lui tenant les mains, sans qu’elle puisse se débattre … Pourquoi se débattre ? Elle n’en peut plus. Elle abdique. Elle se laisse aller, elle a chaud, son entre-jambe sue d’excitation… Son coeur va lacher. Elle ne veut pas que ça s’arrête. Elle en veut encore.
Et puis il la retourne. Bestial, animal, il la prend en levrette. A bout de force, elle le sent entrer et ressortir en elle, il est violent et doux à la fois. Il lui agrippe les hanches pour la garder à sa merci. Elle en peut plus. Elle crie de plaisir, de douleur, de désir. Elle a de plus en plus chaud, elle est bouillante. Elle agrippe alors les coussins du canapé comme elle peut et en met un dans sa bouche pour ne pas hurler …

Leurs ébats durèrent un long moment. Un long moment ou il l’a soumise, désirée. Après l’avoir prise comme ça pendant un long moment, il finit par se laisser aller lui aussi et jouit en elle dans un râle aussi viril que furent leurs ébats.
Ce soir la, elle s’est sentie dominée, femme, elle a aimé se laisser aller, elle a aimé qu’il la fasse plier, qu’il la fasse languir, résister et frissonner … Elle a adoré sa virilité, son coté bestial, animal.
Et puis il est parti. Avant qu’il ne passe la porte, elle l’attrapa par la taille et le serra fort dans ses bras en lui disant merci. Il n’a pas bougé, étonné et surpris.
Il lui promit un message le lendemain et tenu promesse.