Durant les deux jours qui précédèrent, nos regards se croisèrent à plusieurs reprises dans les couloirs de l’hôtel, sans que j’osais lui parler .Franck, lui ,de son coté, l’avait abordé à plusieurs reprises, accompagnant son regard de séducteur de quelque bons mots qui la firent rire. Elle accepta l’idée de son invitation, à prendre un verre avant la fin du séjour..
La veille du départ, elle apparue soudain , rayonnante ,traversa le hall d’entrée en direction du bar de l’hôtel. Franck et moi discutions au comptoir de la réception à cet instant, notre conversation s’interrompit pour la suivre des yeux .Passant à notre hauteur elle nous gratifia d’un large sourire, qui illumina son visage cuivré par ces quelques jours de soleil.
Saphya avait un regard envoûtant, ce genre de regard qui peut remplacer maintes paroles. Sa démarche avait quelques choses d’indéfinissables. Gracieuse et féline elle ne laissait aucun regard masculin indifférent. Ses fesses étaient bien rondes. Sa longue robe moulante noire lui donnait un charme fou. J’avais aussi remarqué qu’elle ne portait pas de culotte, ce qui renforça mon excitation. Parfois, les femmes savent exactement ce qu’elles veulent et ne manquent pas d’imagination pour nous le faire savoir.
Sans la lâcher une seconde des yeux, Franck me dit :
« – Je crois que l’on devrait y aller ! »
Elle s’installa sur la terrasse, au bord d’une architecturale piscine et abrita son regard de braise derrière les lunettes de soleil qui lui maintenaient les cheveux. Elle pencha sa tète en arrière laissant ainsi libre cette magnifique chevelure dont les reflets brillaient au soleil.
« -Quelle femme… murmurais-je, je te suis !

« – Vous permettez que l’on partage votre soleil ? » lui dit Franck.
Remontant ses lunettes elle répondit dans un superbe sourire :
« – Le partage est une idée qui me plaît assez ! »
« – Vous ne verriez donc pas d’inconvénients à ce que nous partagions aussi un peu de Champagne? »
« – Avec le plus grand plaisir!
Nous étions assis tous les trois sous le parasol, Franck et moi encadrant celle qui avait attisé le feu dans mon esprit, durant ces derniers jours. Les présentations faites, elle nous apprit qu’elle travaillait pour un important cabinet de recrutement sur Paris et qu’elle assistait souvent a ce genre de séminaires de cadres commerciaux, dans le monde entier. Nous ne faisions que bavarder des différents intervenants à ce séminaire, tout en reconnaissant la chance que nous avions de pouvoir profiter de ce soleil ,à cette époque de l’année, quand, à Paris sévissent froid et pluie.
C’était la dernière journée et nous vidions pour l’occasion une bouteille de Champagne entre francophones.
Après un début de discussion très professionnelle, concernant les modes de recrutement notamment,quelques coupes du meilleur cru plus tard, je l’interrogeais :
« – Y- aurait- il une chance pour que votre choix se porte sur l’un de nous ? »
A peine ma question posée, je me rendis compte de l’équivoque que ma question pouvait susciter.
Saphya qui avait porté son verre à sa bouche, le reposa lentement sur la table, et me regarda. Ses yeux étaient pétillants, le mélange d’alcool et de soleil leur donnait un éclat éblouissant.
« – Disons que les premiers tests sont plutôt concluants et que je suis assez tentée de vous retenir tous les deux pour les autres épreuves.  »
Son regard se fit interrogateur et scruta nos réactions. Elle dégageait une telle assurance, un tel magnétisme que son invitation prenait l’allure d’un défi. « Etes-vous de simples dragueurs ou vous sentez -vous capables d’assumer vos sous-entendus ? » semblait -t elle penser.
Un instant de silence suivit puis, Saphya se leva avec grâce, saisit la clé de sa chambre qu’elle avait posé sur la table, regarda Franck le prit par la main et l’entraîna en direction du hall d’entrée. Elle me fit signe de les suivre…
Arrivées devant la porte de sa chambre, elle me lança un regard, amusée et satisfaite de la situation où mon frère et moi n’étions plus rivaux mais complices. Elle avait mené le jeu à sa guise. Adaptant sa stratégie de séduction à chacun de nous deux, pour un résultat programmé. Manipulé en croyant manipuler ! Mais qu’il fut bon de se faire manipuler de la sorte par une experte en psychologie masculine et en son anatomie.
Poussant la porte, Franck l’invita à passer devant, me fit un clin œil qui me laissa comprendre qu’il n’avait en rien perçu le stratagème de Saphya. Sa fierté masculine l’aveuglait et m’amusa.
Après avoir glissé un CD dans le lecteur de la chaîne, il lui embrassa langoureusement la nuque tout en lui caressant délicatement la poitrine. Prenant l’initiative, j’embrassais ses seins et je descendis mes mains sur son ventre, remontant sa robe pour atteindre finalement son sexe déjà humidifié par l’idée d’avoir deux hommes pour la satisfaire. Saphya émettait des petits soupirs de plaisir. Je vis Franck se déshabiller. Je fis de même, tout en faisant glisser sa robe le long de son corps. Caressant ses épaules, embrassant son cou je laissais mon sexe durcir contre ses cuisses chaudes.
Franck passa derrière elle, lui arracha d’un geste sec son soutien -gorge. Un petit cri de surprise précéda un soupir de satisfaction. Ses seins durcis par le désir, commençaient à pointer maintenant sur mon torse et sous mes doigts.
Nous nous étendîmes sur le lit. Saphya ,l’esprit embrumé par les bulles du champagne embrassait Franck à pleine bouche pendant que je continuais à lui sucer le bout des seins.
Ceux-ci s’étaient encore durcis et frémissaient en réponse aux petits cercles que je dessinais autour des mamelons avec ma langue.
Elle commença délicatement à le masturber, faisant aller venir lentement sa verge entre ses doigts, caressant et suçotant ses bourses gonflées. La taille que pris peu à peu « l’engin  » lui fit dire admirative, entre deux profondes aspirations:
« – Dis donc la nature t’a sacrément gâté, toi …
« – Tu n’as pas as te plaindre non plus ,on dirait…lui murmura-il
Pendant ce temps, je me mis à lui lécher le sexe avec application. Sensation très agréable ! Saphya sentait si bon ! Son sexe était épilé avec soin et laissait apparaître des lèvres mouillées par le désir. Ecartant avec soin les replis de ses lèvres j’agitais ma langue dans toutes les entournures, glissant délicatement, les uns après les autres mes doigts dans sa fente carrément détrempée. La maintenant écartée avec deux doigts, « la loge rose » de sa vulve, offrait un contraste saisissant avec sa peau ambrée Son goût exotique augmenta encore mon désir. Je me redressai et vins lui présenter mon sexe devant sa bouche.
Mon excitation était-elle que ma verge était tendue à son maximum.
« – J’ai beaucoup de chance avec vous deux l’après midi s’annonce bien.
 » – Vas-y suces nous bien ,après on va te rendre folle ! répondit Franck très à l’aise dans ce genre de situation.
Pour l’instant c’est moi qui devenait fou .A chaque pression de sa bouche sur mon gland, j’avais l’impression d’etre littéralement aspiré. Une sensation exquise dans sa bouche experte.
Elle prit alors longuement le temps de nous faire une double fellation. Vision incroyable que cette superbe femme avec deux sexes dans la bouche. Nos deux queues se touchaient et je regardai Franck qui lui passait la main dans les cheveux ,l’encourageant à continuer de la sorte.
Aucune parole n’étaient prononcée ,chacun prenait un plaisir égoiste à se voir ,se toucher. Les gémissements de Saphya offraient un caractère d’excitation sans communes mesures.
C’était la première fois que je participais à ce genre de triolisme et ce séminaire devenait de plus en plus passionnanr…

Je pris Saphya en levrette pendant qu’elle le suçait. Franck me regardait avec un malin plaisir et Saphya me priait de bien vouloir appuyer mes allers-venus. Je me sentais parfaitement à l’aise dans son vagin. Il était chaud en ébullition devrais-je dire. Elle ondulait divinement avec ses hanches rondes ,donnant des contractions avec son vagin, qui me branlait de l’intérieur.
Je retenais mon plaisir.
Puis, elle décida que Franck la sodomise.
« – Franck ,je veux te sentir derrière moi ! ! »
Il passa derrière elle et tenta de la pénétrer avec un peu de salive.
Bien que faisant attention ,la pénétration avait du mal à se faire.
« – Va dans la salle de bain , j’ai quelques huiles de massages me demanda-telle.
Je revins rapidement et préparais son anus avec un , puis deux, puis trois doigts. L’huile facilitait considérablement l’entrée .Après quelques minutes , Franck qui continuait à se faire sucer, tenta avec succés ,une nouvelle pénétration.
Ses coups de butoirs la firent hurler de plaisir, et elle mordit l’oreiller à plusieurs reprises.
Pendant ce temps elle me suçait à nouveau. Saphya était une remarquable pompeuse. Elle me regarda et me dit : « ça te plait, t’aimes ça, hein ? ! » Je ne répondis pas et lui fit seulement un petit signe d’approbation,en fermant les yeux.
Les yeux dans la vague ,ivre de jouissance, Saphya réclamait du plaisir avec des « encore » prononçaient dans un souffle, entre deux gémissements.
L’impressionnant membre de Franck disparaissait complètement en elle, et ses couilles venaient frapper l’entrée de sa fente, provoquant chez Saphya maintes jouissances.
Insatiables elle en redemandait ..

Couché sur le dos, je glissai mes jambes entre celles de Saphya et de Franck qui la sodomisait avec application. Je vins m’introduire dans le vagin mouillé de Saphya.. Le mouvement de va-et-vient de nos deux queues était si bien coordonné que nous fûmes saisis par une transe dont je mesure aujourd’hui encore mal l’intensité. Je sentais les burnes poilues de Franck se frotter aux miennes. Saphya n’était plus réduite qu’à une fine partie de chair entre nos deux membres viriles qui s’activaient dans ses entrailles. Hurlant de jouissance, Saphya était retenue prisonnière d’une magistrale double pénétration. Ne pouvant plus se retenir, Franck éjacula dans son anus , puis se retira complètement vidé ! Saphya et moi continuâmes à faire l’amour. Je n’ai pas tardé à venir, dans un dernier spasme, je me retirais et jouissais dans sa bouche. Ses lèvres aspiraient mon sexe qui disparaissait au fond de sa gorge. Ses doigts caressaient et pressaient doucement mes bourses ,ce qui me fit tréssaillir à plusieurs reprises. Saphya me laissa complètement vidé et exténué par tant de plaisir, elle roula sur le coté et vint se coucher entre nous .
Le souffle court ,tous trois tentions de récupérer de cette intense séance.
Lentement elle continua à nous caresser, se laissant aller à quelques petits coups de langues sur nos membres transpirant un délicieux mélange de foutre et de sa plus profonde intimité.
Quelques instants plus tard ,elle se leva sans un mot ramassa ses affaires et disparue dans la salle de bains.
Elle réapparue ,élégante et radieuse .Elle se contenta de nous dire:
« – Messieurs, mon avion décolle dans 2 heures ,je dois partir. »
Médusés par la vitesse des évènements nous restions sans réactions.
A cet instant là , nous eûmes vraiment l’impression d’avoir été utilisés, comme si nous nous inscrivions dans un scénario écrit depuis quelque temps déjà…
Qui était-elle vraiment ? Etait-ce son vrai prénom, sa véritable profession ? Nous n’avions aucune information sur elle.
A défaut de réponses à toutes ces questions ,elle nous laissa un souvenir tenace.
Une fois rentré, à Paris je me mis en quête de la retrouver.. De clubs en boites en tous genres je guettais son éventuelle présence. Sans succès.
Bien des mois plus tard ,alors que je me promenais seul un dimanche après-midi , au jardin des Tuileries, je la revis accompagnée de deux enfants. A la fois surpris et content de la revoir , je m’avançais vers elle un peu hésitant.
« -Bonjour vous vous souvenez de moi »
Avec un naturel désarmant et tout en me serrant la main elle me répondit en riant:
« – Mais bien sur, comment allez -vous depuis l’Ile Maurice?
A ce moment là ,arriva un homme dans mon dos:
« – Chéri ,je te présente Monsieur …
« – …Meursault, David Meursault!
« – Enchanté ! » me lança-t-il avec un large sourire et d’une chaude poignée de mains.
« – Monsieur Meursault faisait parti du séminaire à l’Ile Maurice.
Elle enchaina avec un aplomb surprenant.
« – Saluez votre frère de ma part et n’hésitez pas à passer à l’agence boulevard Foch.
Au revoir monsieur Meursault. »
Je bafouillais: « -Au revoir madame…

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