Ce jour là je m’étais réveillée avec toute la joie et la bonne humeur d’un premier rendez-vous réussi. Jérôme m’avait fait une très forte impression et j’attendais déjà avec impatience notre deuxième soirée. Tout était allé très vite. Jamais jusqu’alors je ne mettais montrée aussi avenante sexuellement avec un homme que je venais juste de rencontrer et me dévoiler pour m’offrir sans retenue sur son balcon m’avait procuré des sensations uniques que j’avais envie d’approfondir. Jérôme avait réveillé en un soir une facette de ma libido jusqu’alors laissée en friche par tous mes précédents amants, des fantasmes cachés sous un carcan social et refreiné au nom du quant dira-t-on. M’exhiber et me montrer vicieuse sous le regard d’un inconnu m’avait procuré un plaisir intense et je voulais inciter Jérôme à continuer sur cette voie.

Pour notre deuxième rendez-vous je l’avais invité chez moi. Je souhaitais le recevoir dans mon univers, lui faire découvrir mon intimité et lui montrer que ma porte lui était grande ouverte. J’ai commencé par chercher une robe très sexy qui lui fasse comprendre que j’attendais beaucoup de la soirée et que j’avais aimé le caractère très sexuel de notre premier rendez-vous. Je voulais l’inciter à continuer sur sa lancée et j’ai arpenté les boutiques de longues heures avant de trouver une petite robe blanche que je n’aurais pas assumée la veille. Elle se nouait derrière mon cou pour déposer sur ma poitrine deux triangles de tissu et laissait un décolleté outrageusement ouvert entre mes seins. Dés que je l’ai enfilée j’ai su avoir trouvé la robe que je cherchais. J’ai été envoûtée par ses pouvoirs érotiques au premier coup d’œil dans la glace de la cabine d’essayage. La robe englobait tant bien que mal ma poitrine et malgré l’éclairage feutré je pouvais parfaitement voir la pointe de mes seins sous le tissu fin et élastique. De face comme de dos elle était faite pour mette en valeur le corps qu’elle habillait, ne couvrant que l’essentiel. Le dos entièrement dénudé très bas sur mes reins elle n’apparaissait que pour attirer l’attention sur mes fesses galbées.

Il a fallu que la vendeuse s’impatiente et vienne aux nouvelles pour que je m’extirpe de ma contemplation et que je la rejoigne. A ce moment précis je savais que ma tenue était provocante mais je n’étais pas spécialement préoccupée par ce qui se passait autour de moi, j’étais tout simplement à l’écoute de la vendeuse, de ses réactions. C’est cette sensation étrange d’être observée qui m’a intriguée. J’ai regardé autour de moi et en un tour d’horizon j’ai constaté que l’effet escompté était au rendez-vous. Jamais je n’avais autant été dévorée du regard. La vendeuse a examiné la robe d’un œil très professionnel et s’est approchée pour me guider devant la glace centrale. Elle a ajusté correctement ma tenue en deux ou trois gestes précis et m’a conseillée de faire attention à ce que je porterais dessous. Je n’ai compris la portée de cette remarque et les regards masculins que lorsque je me suis mise face à la glace. Sous l’éclairage vif du magasin le string bleu nuit que je portais n’était absolument pas discret.

« Je n’ai pas de culotte blanche à vous proposer mais vous pouvez repasser en cabine si vous le désirez. »

Son regard était direct, il n’y avait pas la moindre hésitation ou gène. Elle m’a fait cette proposition pleine de sous-entendus très naturellement. La surprise passée j’ai dû admettre qu’elle avait raison, je serais peut-être nue sous la robe mais ça ne se verrait pas et ma tenue actuelle était de ce fait bien plus indécente. Lorsque je suis ressortie de la cabine j’ai retrouvé à peu de choses près les mêmes personnes devant les mêmes rayons, comme si pour certains le temps s’était arrêté. Quelques couples avaient disparus mais les hommes seuls n’avaient pas bougé. La majorité d’entre eux devait attendre leur femme qui farfouillait quelques rayons plus loin et les savoir en train de fantasmer sur moi sous le nez de leur femme m’amusait.

De retour devant la glace s’était effectivement bien mieux, mes fesses étaient moulées mais on ne pouvait que les deviner sans pouvoir réellement les voir. J’étais obligée d’admettre qu’être observée dans cette robe qui cachait presque rien par des hommes que me savaient nue dessous ne me laissait pas indifférente. Face à moi les hommes me souriaient maintenant ouvertement mais il est vrai qu’ils partageaient avec moi le secret de ma nudité. « Une culotte blanche devrait faire l’affaire, …. ou une épilation ».

Cette fois-ci je n’eu pas besoin de décodeur et sous le sourire de la vendeuse je me suis immédiatement replacée face à la glace pour m’apercevoir, honteuse, que pour une fois j’aurais aimé être une blonde. Non seulement je ne pouvais plus ignorer que la pointe de mes seins trahissait mon excitation, mais en plus il était définitivement impossible de porter quoi que ce soit de foncé sous cette robe. Le fait qu’on devine mes poils pubiens rendait ma tenue vraiment indécente.

« Moi j’opterais pour l’épilation ». Cette fois la voix était masculine et j’ai cherché mon interlocuteur pour lui faire face.

– Monsieur semble être un connaisseur mais il me semble aussi que l’épilation intégrale est un choix intime et je ne pense pas qu’il se justifie simplement pour porter une robe.
– Pensez à votre homme. Quel homme n’apprécierait pas de voir une femme tel que vous avec le sexe entièrement nu et lisse ?
– A priori pas vous mais votre choix intéresse probablement plus votre femme que moi. Je suis convaincue qu’elle se fera un plaisir de répondre à tous vos désirs. Vous n’avez qu’à lui offrir cette robe et lui demander d’être nue dessous.
– Non merci, je préfère la voir sur une autre femme
– Dommage, vous ratez peut-être quelque chose. Personnellement je n’achète cette robe que pour le plaisir à mon amant et j’espère que ça lui donnera envie de réaliser avec moi ses désirs les plus fous.

J’étais contente d’avoir réussi à soutenir cette discussion et je n’étais pas peu fière d’avoir un peu déstabilisé mon interlocuteur. Pour enfoncer le clou j’ai forcé mon déhanchement et ma démarche allumeuse afin de rejoindre la cabine même si j’étais consciente que ce petit jeu était de plus en plus équivoque. Après avoir enfilé mon jean et mon sweet je suis sortie de la cabine et j’ai réglé mon achat sans un regard pour les clients.

Trois heures plus tard Jérôme sonnait à ma porte et j’étais encore devant une glace avec la robe, mais cette fois-ci dans ma salle de bain. Je me caressais et je perdais chaque seconde un peu plus le contrôle de la main glissée sous ma robe quelques minutes plus tôt. C’était plutôt inhabituel pour moi qui me caresse généralement le soir dans mon lit ou sur le canapé du salon, mais là j’étais particulièrement excitée. Je suis allé ouvrir à Jérôme presque à regret mais ses yeux et son grand sourire m’ont vite rassuré, mon plaisir ne tarderait pas.

La porte à peine ouverte Jérôme m’a déshabillé lentement du regard, de la tête au pied, s’attardant à son gré sur certains détails de la robe et se moquant visiblement éperdument de la gène que j’aurais pu ressentir. Ses premiers mots n’ont pas été « bonsoir » mais une invitation à tourner sur moi même. J’ai aimé ça, c’est ainsi que je voulais qu’il soit ce soir. J’ai croisé mes bras derrière ma tête et je me suis bien cambrée pour faire ressortir mes fesses et mes seins avant de commencer à tourner sur moi-même en prenant tout mon temps. Je voulais qu’il comprenne que j’étais disposée à jouer et à me montrer vicieuse. De retour face à lui je me suis avancée lentement et je lui ai offert un baiser humide en gardant mes mains derrière la tête.

Il m’arrive encore souvent de repenser à mon aventure avec Jérôme et ce baiser est un des moments que j’aime me remémorer. Pour moi il avait une signification bien précise, je m’offrais totalement à lui. J’arrive encore à me rappeler la sensation que j’ai ressentie lorsque je me suis collée contre lui pendant que sa main glissait sous ma robe. Je sentais la chaleur de nos corps, la douceur de nos lèvres et surtout le désir brûlant qui m’envahissait. J’ai gardé mes mains hauts derrière ma tête et j’ai fait durer notre baiser pour lui laisser tout le loisir de me caresser selon son bon plaisir. Il n’était pas arrivé depuis plus de deux minutes que je ressentais déjà l’excitation de la veille, que je retrouvais déjà le Jérôme entreprenant que j’attendais.

Jérôme ne mit fin à notre baiser qu’après avoir caressé la moindre parcelle de mes fesses, mais il su aussi ne pas aller trop loin. J’ai compris plus tard que c’était une de ses plus grandes qualités, il savait sans que j’intervienne ce qu’il pouvait me demander et quand il fallait s’arrêter. Parmi les jeux sexuels que nous avons connu par la suite, ceux à base d’exhibition sont toujours restés soft lorsque j’étais dans mon univers social ou professionnel, alors qu’à côté de cela ils ont parfois été sans aucune retenue devant des inconnus et dans des lieux appropriés.

Je l’ai invité à rentrer chez moi et à découvrir mon appartement. Tout d’abord ma cuisine, petite et très fonctionnelle, puis le salon, la dernière pièce que nous avons visitée ce jour là. Jérôme m’a demandé de retirer ma culotte avant même que j’arrive à l’encadrement de la porte du salon. Hé oui ! Finalement j’avais optée pour l’épilation ET le string blanc. Je me rappel avoir été surprise par une demande aussi directe mais je les fais sans hésitation, là où j’étais, et sans me retourner. Pour moi il ne s’agissait pas uniquement d’ôter mon string, il s’agissait surtout de lui montrer que ce soir j’étais acquise à ses caprices. Je me suis appliquée à bien remonter ma robe pour atteindre mon string et à garder les jambes bien droites pour le faire glisser à mes chevilles. Je voulais lui offrir une vue imprenable sur mes fesses et mon vagin nouvellement épilé. Je me sentais particulièrement vicieuse et je me désirais ainsi.

Le string abandonné à même le sol j’ai réajusté ma robe en toute simplicité et j’ai repris mon chemin. Mon salon est à la fois épuré et spacieux et il en fit un rapide tour d’horizon. Le meuble de la chaîne stéréo avec sa télé, la large baie vitrée, le bar, le canapé et sa petite table, et enfin le petit recoin avec un lit d’appoint dans lequel j’aime lire.

Lorsque je l’ai senti se coller derrière moi pour m’embrasser dans le cou, je me suis appuyée contre lui et je l’ai laissé me caresser à volonté, glisser ses mains à plat contre mon bas ventre. Mon corps était réceptif à ses moindres mouvements et Jérôme malgré son excitation évidente faisait preuve d’une parfaite maîtrise de soit.

Très calme, il me guida de nouveau de la voix :
– Avance doucement vers le lit. (ce que je fis)
– Et relève lentement ta robe, un peu plus à chaque pas. Exhibe toi. Rien que pour moi.

Ce soir là Jérôme a pris ses marques. Il a su m’emmener là où il le désirait et pour lui je me suis montrée vicieuse et « docile ». Il a aussi compris que malgré les apparences je n’étais pas une femme soumise et que c’était mon plaisir personnel qui me guidait. Après avoir essayé un cours instant les insultes et la domination gratuite il a eu l’habilité de vite comprendre les limites de notre jeu. Il a réadapté son langage au contexte et utilisé des mots comme « ma petite salope » uniquement lorsque j’agissais effectivement de la sorte.

Ce fut d’ailleurs le cas plus tard dans la soirée, alors que j’étais à genoux devant lui en train de lui prodiguer une fellation appliquée au beau milieu de mon salon. Alors que son éjaculation était imminente il m’a demandé de lui montrer mon plus beau regard de belle vicieuse et de ne pas m’arrêter. Non seulement l’idée de m’arrêter avant qu’il jouisse ne m’avait pas effleuré l’esprit mais en plus à ce moment là j’aurais compris qu’il utilise un langage plus châtier. J’ai donc goûté son sperme et mon regard de « vicieuse » lui a permis de comprendre que cette pratique ne me déplaisait pas. Son éjaculation n’était pas spécialement abondante, et si au goût le sperme est parfois un peu amer ce n’était pas son cas, il était plutôt agréablement sucré/salé.

Deux heures plus tard nous en étions encore aux préliminaires et j’étais dans un tel état d’excitation que je me sentais capable de céder à ses moindres demandes. Cette capacité à me maintenir aussi longtemps dans un tel état d’excitation était la deuxième grande qualité de Jérôme. Il savait pouvoir alors abuser progressivement de mon excitation. Ce sont ces petites différences qui ont fait qu’il a réussi à m’emmener bien plus loin que mes précédents amants. Il savait me tenir au bord de la jouissance suffisamment longtemps pour que mon envie soit plus forte que ma raison.

C’est ainsi que lorsqu’il m’a demandée de m’installer gentiment à quatre pattes sur ma petite table de salon j’ai accepté sans rechigner. En me dirigeant docilement vers la table j’ai su que je ne lui refuserais rien mais que notre relation serait limitée dans le temps. Si nous avions été un vieux couple j’aurai accepté cette demande sans remettre en cause une liaison durable, ça l’aurait même probablement renforcée. Mais dans notre cas je savais maintenant qu’elle ne serait basée que sur le sexe. J’ai aussi su que ce n’était pas lui qui me « dominait » mais moi qui avait trouvé le moyen de donner libre cours à mes fantasmes sans en prendre l’initiative et m’en trouver honteuse. J’ai surtout eu la confirmation que j’y prenais énormément de plaisir.

Toujours habillée, je suis montée à genoux sur la petite table face à mon canapé et je me suis lentement positionnée de manière à ce que mes fesses dépassent légèrement. Je savais où il voulait en venir. J’ai relevé ma robe sur mes hanches de ma propre initiative avant de m’installer à quatre pattes et d’écarter largement mes cuisses.

– Pose ta tête contre la table et écarte tes fesses.

Ma première pensée a été « le salop, il cherche mes limites, il me teste». Ca allait un peu loin ou trop vite pour un deuxième rendez-vous, mais j’ai pourtant obéi. Je me suis penchée pour poser ma tête sur la table et j’ai visualisé l’image que je lui renvoyais, un peu comme si je pouvais me voir à travers ses yeux. Je me voyais écarter mes fesses avec mes mains, cuisses largement ouvertes. Je me voyais obscène et offerte.

Jérôme est arrivé derrière moi et il a caressé mon dos avec sa main avant de glisser son sexe tout en douceur dans mon vagin. Il s’est enfoncé lentement en moi, millimètre par millimètre, pour ne s’arrêter qu’une fois bien au fond de moi. De là j’ai senti un doigt humide se poser contre mon anus et le titiller, l’ouvrir. Peu de femmes doivent l’avouer ouvertement mais je pense que nous sommes nombreuses à aimer sentir un doigt aller à la rencontre de la queue qui nous comble. Jérôme à ainsi joué quelques minutes avec son doigt qu’il faisait aller et venir entre mes reins, mais il n’a pas bougé d’un millimètre son sexe. Lorsque je l’ai senti se reculer ce n’était que pour se retirer et venir prendre place contre mon anus, s’enfoncer en moi lentement et précautionneusement. Ce n’est qu’ensuite qu’il s’est montré beaucoup plus vigoureux, m’administrant des pénétrations profondes en faisant claquer son ventre contre mes fesses offertes.

Comment vous expliquer la sensation que j’ai ressentie ? J’avais déjà pratiqué la sodomie mais celle-ci a vraiment été une révélation. Très vite j’ai été obligée de m’accrocher à la table qui oscillait sous ses assauts. J’avais l’impression que mes sens me trahissaient, c’était divin.

Nos ébats se sont terminés plus tard, dans le lit et calmement. Ca me confirma que Jérôme savait aussi être tendre et faire la part des choses. Nous avons fait l’amour avec beaucoup de tendresse et nous sommes resté de longues minutes l’un contre l’autre. J’apprécie beaucoup ces longs moments où je me blottis contre mon amant, dans un lit ou dans le canapé. J’y ai d’ailleurs développé un goût prononcé pour les fellations. J’aime profiter de ces instants pour faire glisser sur ma langue le sexe doux et chaud de mon amant, pour jouer avec longuement. Je ne cherche pas à le faire jouir, c’est juste un « doudou » que je taquine pour mon plaisir. Le plaisir de la sensation provoquée par le glissement d’un objet entre mes lèvres humides.

Jérôme est reparti comblé, enfin je le pense et l’espère. En fermant la portière de sa voiture il m’a fait convenir de ne plus mettre de sous-vêtement et de ne porter en sa présence que des jupes ou des robes courtes. Ce fut le cas pendant les trois mois de notre relation, des mois riches d’expériences que je suis maintenant prête à raconter.

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