J’ai rencontré Jérôme chez Sandra, ma meilleure amie. Sandra et moi nous nous connaissons depuis le lycée et à cette époque nous n’avions qu’une préoccupation majeure: les copains. Depuis nous avons gardé une relation très privilégiée malgré les années qui sont passées. Elle est devenue ma référence et ma complice, principalement pour mes relations coquines. Aller chez Sandra c’est souvent avoir l’occasion de croiser de beaux jeunes hommes et Jérôme était l’un d’entre eux. Non seulement il correspondait au profil des hommes qui me font craquer, mais en plus il avait de l’humour et savait merveilleusement charmer une femme. En fin de soirée les allusions allaient bon train et j’ai tout naturellement accepté son invitation pour le lendemain, chez lui.

J’aime ce genre de soirée festive qui se termine en comité restreint tard dans la nuit. Personne n’a envie de rompre le charme et nous ne rentrons généralement qu’au petit matin. Arrivée chez moi j’étais ravie et vannée. Je n’avais plus qu’une envie, me coucher. Après avoir abandonné mes vêtements à même le sol et mettre glissée nue sous la couette, j’ai savouré le plaisir d’être enfin dans mon lit douillet. Je me suis détendue et je me suis laissée bercer par les meilleurs moments de cette merveilleuse soirée. Il m’arrive parfois de revivre ainsi des instants qui auraient pu se terminer tout autrement, et d’imaginer une fin bien plus érotique. Je me laisse alors aller et j’avoue sans honte prendre plaisir à me caresser avant de m’endormir. Ce soir les moments troubles n’avaient pas manqués et rapidement ils ont eu raison de ma fatigue. J’ai fantasmé sur la soirée du lendemain et mes mains se sont aventurées sur mon corps. J’ai imaginé sa bouche visitant la moindre parcelle de celui-ci et bien d’autres fantasmes beaucoup moins avouables. Avec Jérôme j’avais envie de me montrer au moins aussi délurée et vicieuse que Sandra. Je voulais pouvoir soutenir la comparaison qu’il ne manquerait pas de faire puisqu’ils avaient eu dernièrement une petite aventure. J’en ai fait part à Sandra le lendemain et elle a semblé particulièrement amusée. Une phrase de notre conversation m’avait intriguée : « Si tu veux vraiment te montrer vicieuse j’ai quelque chose pour toi. Je passe te voir ce soir en sortant du boulot ». J’ai passé une partie de la journée à me demander ce qu’elle pouvait bien avoir en tête mais je savais pouvoir prendre sa phrase très au sérieux.

Comme convenu Sandra est arrivée en fin d’après midi. Elle avait sous le bras une petite robe noire et elle semblait particulièrement rayonnante. Mon coup de téléphone l’avait clairement émoustillée. Elle m’a accompagnée dans ma préparation et m’a taquinée sur la soirée chaude que j’allais passer, me donnant des conseils tous plus coquins les uns que les autres. J’ai enfilé la robe qu’elle m’avait amenée et j’ai accepté, à sa demande, de ne rien mettre dessous, d’afficher ma poitrine nue sous le décolleté particulièrement provocant. Une heure plus tard j’étais prête et nous étions en train de nous dire au revoir tandis que je m’installais au volant de ma voiture. J’ai alors eu un geste très anodin, j’ai tiré sur la robe qui s’était trop remontée à mon goût lorsque je mettais assise.

– Chérie si tu mets une robe sexy tu l’assumes et tu ne passes pas ton temps à tirer dessus. Promet moi de ne plus y toucher de la soirée.
– Promis.
– Non, non, je ne te demande pas une promesse à la légère. Ce que je te propose c’est un défi. Ce soir interdiction de tirer sur ta robe, quoiqu’il arrive.
– (nous échangeons un regard coquin) OK
– Et si tu veux vraiment te montrer vicieuse je te promets qu’avec Jérôme tu ne vas franchement pas t’ennuyer.

Sandra connaissait bien Jérôme et en m’incitant à aller chez lui entièrement nue sous cette robe très sexy elle savait très bien ce qu’elle faisait. Lorsque Jérôme m’a ouvert sa porte je n’avais qu’une idée en tête, mes fantasmes de la nuit précédente. Nous nous sommes installé devant un apéritif et sous mon sourire amusé je voyais le regard de Jérôme passer régulièrement de mes seins à mes jambes tandis que je prenais progressivement de l’assurance. Rapidement je l’ai encouragé à plonger dans mon décolleté par quelques gestes calculés. Mon jeu favori était de garder mes yeux dans les siens et de continuer très naturellement la discussion en cours alors que je glissais mes seins sous ses yeux, que je me penchais exagérément sous prétexte de récupérer quelques pistaches. Plus la soirée avançait et plus mon jeu de séduction s’affirmait.

En milieu de soirée Jérôme avait de plus en plus de difficultés à contrôler ses regards. Il faut dire que malgré toute ma prudence la robe de Sandra avait largement quitté son emplacement initial pour dévoiler maintenant amplement le haut sur mes cuisses. Il était grand temps que notre face à face devant la table de salon s’achève. Lentement je me suis levée et je me suis dirigée vers le balcon. Je voulais lui offrir la possibilité de s’approcher de moi plus librement, ne plus rien avoir entre nous pour nous tenir à l’écart. La suite a été bien au-delà de cette espérance.

De la balustrade du balcon la vue était magnifique. En dehors du voisinage en léger contre bas on pouvait voir la mer et je sentais le vent marin caresser mes cuisses, s’engouffrer sous ma robe. J’étais impatiente que Jérôme me rejoigne et lorsqu’il a allumé le balcon je ne me suis pas retournée. Je voulais qu’il puisse me regarder à sa guise et s’attarder sans gène sur mes fesses ou mes jambes dénudées. J’espérais qu’il vienne s’accouder près de moi et qu’il renforce ainsi l’intimité que nous avions commencé à créer. Au lieu de ça il m’a surprise en venant doucement se coller derrière moi et glisser ses mains sur mes cuisses. Mon esquive a été instinctive et faible mais j’ai néanmoins eu un geste de recul. J’étais venu m’envoyer en l’air et je venais de me refuser à une de ses avances!!!! Sandra elle, aurait probablement eu le réflexe inverse, elle l’aurait probablement invité à s’aventurer sous sa robe.

J’étais désorientée, déstabilisée. En quelques secondes j’ai retourné dans tous les sens ma réaction et je me suis ravisée. Je suis revenue docilement prendre ma place dos contre Jérôme et j’ai guidé ses mains sous ma robe. Il a alors découvert ma nudité et tout s’est enchaîné. Sans hésiter ou se soucier du fait qu’il relevait amplement ma robe au passage, Jérôme a remonté sa main droite pour envelopper les lèvres de mon sexe. Je n’ai offert aucune résistance, n’ai fais aucun geste pour réajuster ma robe alors que je me tenais pourtant complètement offerte aux regards sur son balcon bien éclairé. J’étais partagée entre l’envie de me retourner pour l’embrasser et l’envie de ne surtout pas bouger pour l’inciter à continuer. Jérôme a compris l’invitation. Il a glissé deux doigts de sa main droite en moi et de son autre main il a commencé à redessiner doucement mes fesses de ses doigts. Je me sentais délicieusement céder et ne voulais surtout pas qu’il s’arrête en si bon chemin. Je me suis cambrée un peu plus sous sa main droite qui faisait des miracles et j’ai laissé sa deuxième main remonter ma robe haut sur mes hanches.

Je me rappel avoir regardé rapidement autour de moi, consciente de me montrer complètement indécente. Je savais que nous pouvions être surpris à tout moment mais je n’avais pas envie de l’arrêter. J’ai pris conscience que cette situation m’excitait au plus haut point et que je ne lui refuserais plus rien. Jérôme continuait de me doigter avec savoir faire et ses mouvements gagnaient en amplitude, en vitesse. Le majeur de sa main gauche massait maintenant mon anus mais n’osait pas s’aventurer plus loin. Jérôme ne voulait probablement pas prendre le risque d’un refus, ou peut être attendait-il un signe de ma part. C’est donc moi qui ai tendu mes fesses pour aller à sa rencontre. Je voulais qu’il sache que j’avais franchi le point de non retour. J’ai gardé une main pour me soutenir contre la balustrade et de l’autre j’ai commencé à caresser mes seins. Loin d’avoir peur d’être vue je cherchais maintenant du regard un éventuel voyeur pendant que je sentais les doigts de Jérôme glisser en moi, de part et d’autre. Ses doigts entraient plus profondément à chaque mouvement, chaque progression de la main droite était accompagnée par une progression de la gauche. C’était délicieux. Tous mes sens étaient à l’écoute de ses doigts. Je sentais ma rosette se dilater, s’ouvrir et l’empresser d’aller toujours plus loin.

Le regard vague sur les lumières des pavillons avoisinants, je me faisais délicieusement doigter des deux côtés en plein vis-à-vis. J’étais offerte à n’importe quel voyeur. Jamais jusqu’à maintenant je ne m’étais imaginée un jour en pareille situation mais je ne pouvais qu’admettre y ressentir un plaisir d’une extraordinaire intensité. Sans me retourner (surtout pas), je me suis redressée pour me coller à Jérôme en prenant soin de conserver ma robe bien relevée pendant que je me frayais un chemin vers sa braguette. Je voulais sentir son sexe nu et chaud dans mes mains, contre mes fesses.

Jérôme profita de cet instant pour remonter ses mains sur mes épaules et descendre les bretelles de ma robe jusqu’à mes coudes. Il exhibait ainsi ma poitrine nue tout en bloquant mes bras serrés le long de mon corps. M’exhiber semblait lui procurait du plaisir et je n’étais pas partie pas le décevoir. Le vent caressait ma peau et complétait mon sentiment de nudité pendant que j’entourais déjà de mes doigts son sexe droit comme un I contre mes fesses. Ma main prisonnière derrière mon dos commençait à le masturber, à le découvrir.

C’est à ce moment là, alors que je mettais résolue à nous savoir seul, que mon regard a croisé celui d’un admirateur. Le voisin me regardait sans se cacher, debout sur la terrasse de sa maison, à guère plus de cinquante mètres en contre bas. Il avait les mains dans les poches de son peignoir et me fixait. J’ai senti mon désir se nourrir de son regard. Sans le lâcher des yeux je me suis penchée contre la balustrade pour que le sexe de Jérôme s’engouffre en moi sans le moindre effort. J’ai offert mon plus beau regard de vicieuse à cet inconnu et j’ai accentué mon mouvement de recul contre le sexe Jérôme. Je voulais qu’aucune ambiguïté ne lui soit permise sur ce que je venais de faire. Je me rappel avoir même entrouvert ma bouche et posé ma langue sur ma lèvre supérieure pendant que le sexe de Jérôme s’enfonçait en moi. Ses mains accrochées à mes hanches Jérôme à commencé à imprimer un long mouvement de va et vient puissant. Ses gestes étaient fermes. Il me rabattait vivement contre son sexe et faisait claquer bruyamment son ventre contre mes fesses. Je pouvais le sentir entrer au plus profond de moi et ressortir presque entièrement avant de me remplir à nouveau pleinement. J’étais comblée. Le souffle court j’exhibais mon plaisir en prenant soin de garder mes seins bien apparents et de régulièrement lancer des regards de braises à mon voyeur.

Avec le recul mon meilleur souvenir de cette expérience est sans conteste le moment où empalée sur son sexe au bord de l’éjaculation, Jérôme a relevé mes cheveux pour mieux dévoiler mon visage. D’une main il les a tenus bien en arrière et a légèrement tiré dessus, me forçant ainsi à docilement relever la tête alors que de l’autre main il glissait deux doigts dans ma bouche pour que je les suce. Jamais je n’ai sucé avec autant de vice deux simples doigts. Mes yeux ne quittaient pas mon voyeur et j’imaginais que c’était son sexe qui était dans ma bouche. A ce moment précis je pense que j’aurais tout accepté. J’ai accueilli les soubresauts annonciateurs de l’orgasme de Jérôme les yeux ouverts et rivés sur le voisin, espérant de tout cœur qu’il puisse y lire que dans ma bouche c’était son sexe que j’imaginais.

Je venais d’avoir ma toute première relation sexuelle avec Jérôme. Jamais je ne me serais crue capable d’un tel acte et jamais j’aurais imaginé y prendre autant de plaisir. Cette nuit là j’ai perdu une partie de mes tabous et j’ai surtout découvert mon goût pour l’exhibition. Pour mon plus grand plaisir j’ai appris par la suite que ce n’était qu’un début, mais ceci est une autre histoire.