Je m’apelle Julie et l’année dernière j’ai rencontré un homme sur un site de rencontre bien connu. C’était un homme particulièrement intéressé par tout ce qui tourne autour du sexe, très documenté et très coquin. Un collectionneur aussi. Amoureux d’hédonisme et de lubriques expériences.
Un jour il me proposa d’aller chez lui. Nous ne nous connaissions encore pas très bien mais nos centres d’intérêt étaient communs. Il me demanda sérieusement de regarder ses estampes japonaises. Je devinais son objectif et n’en cru pas un mot.
Il a un appartement immense et somptueux. Le décor dénote un homme au goût très sûr. Nous traversons plusieurs pièces, salons antichambres couloirs. Effectivement il n’a pas menti. Il possède quelques superbes estampes. La plupart ne sont d’ailleurs nullement érotiques. Ce sont des paysages diaphanes, des brouillards, des marines. Des mers, des vagues, des tempêtes au dessin au trais un peu naïf parfois. C’est élégant, certaines sont toutefois plus coquines représentant des personnages dans des poses alanguies ou explicites d’amoureux.
Ensuite nous découvrons une pièce entièrement consacrée à l’érotisme. Une collection complète d’objets de tous genre. On trouve les grands classiques, godes de toutes tailles et de toutes couleur. Des vibromasseurs grands et petits. Des phallus anciens sculptés dans le bois ou la pierre, surement de prix, sont présentés dans une vitrine. Un olisbos en ivoire attire mon regard.
Le traditionnels accessoires SM. Chaines, bracelets, menottes, colliers à clous etc. Une croix avec de nombreuses attaches. Je ne suis pas fan.
Pour les hommes il y a moins de choix. Pour une fois les dames sont privilégiées. On trouve tout de même des poupées gonflables ou des vagins artificiels en silicone.
Plus loin des machines à faire l’amour. Le Sybian a une place d’honneur. Je connais, j’ai déjà essayé et c’est très bon. Orgasme garanti en quelques minutes.
Puis j’avise une drôle de machine. Un assemblage de tiges verticales. Non ce n’est pas une machine, juste des barres d’acier soudées à l’usage incertain. Je m’approche et l’interroge. Il sourit :
– Une acquisition récente. Ce n’est pas courant. C’est un artisan qui l’a confectionné pour moi. Tu devrais essayer.
Je ne comprends pas très bien, mais je devine que c’est coquin, forcément.
– Tu mets tes pieds sur les supports à quelques centimètres du sol. Un peu comme sur une échelle. Et tu saisis le haut, il y a des poignées pour reposer les mains.
Curieuse de tout je me place comme indiqué. Rien de particulier. Il me pousse légèrement dans le dos et l’ensemble pivot sur un axe et bascule soudain de 40 degré environ vers l’avant. Je pousse un cri de surprise. Je sens mes jambes qui s’écartent maintenues par des espèces d’étriers. C’est un peu comme chez le gynéco mais à l’envers, je suis sur le ventre. Il me ceinture d’ailleurs la taille avec des sangles qui me bloquent. Impossible de descendre maintenant. Je m’aperçois que ma jupe ne cache strictement plus rien. Ma croupe et mes fesses sont bien visibles et mon sexe est sans défense aucune. J’ai juste un minuscule string et encore est-il ouvert à l’endroit fatidique. J’aime bien avoir toute liberté éventuelle pour le passage du pénis. Le spectacle doit être fort tentant.
Je sens que l’ensemble s’élève un peu pour régler la hauteur. Soudain je sens qu’il me pénètre sans préavis. C’est net et vigoureux. Pas câlin du tout. Je réprime un cri. Le coquin, il avait prémédité son coup c’est certain. Et moi je suis tombée dans le piège de la curiosité. J’assume, c’est tant pis pour moi. J’avais qu’à me méfier, aussi vais-je jouer le jeu, bonne perdante. Et puis ce n’est pas désagréable d’être assaillie un peu brutalement. Je supporte et le laisse profiter de moi. De toute façon ce serait ridicule de protester. Mais je me promets tout de même de me venger un jour prochain.
Je n’ai pas encore trouvé comment je le piègerai mais je sais que ce n’est pas difficile de manœuvrer un homme passionné de sexe.

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