La première fois, et la seule, d’ailleurs, que j’ai vu ce couple de trentenaires arriver à mon cabinet, j’ai vu deux opposés se tenant par la main…

Lui, triste de ne pouvoir satisfaire sa compagne comme il pensait que l’on devait le faire, elle, contente de ne pas avoir plus de rapports que ça…. Elle aimait le sexe comme on peut aimer regarder un match de Tennis quand on n’est pas spécialement plus fan que cela de ce sport…

J’ai vu pourtant, le potentiel que cette jolie jeune femme avait en elle, mais cela n’avait pas l’air, ni de la perturber, ni de la motiver, s’estimant « heureuse » de cette routine qui rythmait ce couple, désespérant Monsieur, qui rêvait de voir Madame « grimper aux rideaux », alors que Madame pensait que ça pourrait juste casser la tringle et déchirer ces mêmes rideaux, que de toutes façons elle n’aimait pas…

C’était une bombe sexuelle, il fallait juste trouver le détonateur…

Jocelyn, fort sympathique au demeurant, avait un certain embonpoint caractéristique des voyageurs de commerce, traitant le plus souvent ses affaires avec ses clients autour d’une bonne table… Une vie très active l’ayant également éloigné de son sport préféré, son corps s’était progressivement transformé, au point de rebuter Madame, qui, si elle l’aimait du plus profondément de son être, de part ses qualités humaines, sa bonne humeur, sa gentillesse et sa serviabilité auprès de tous, ne voyait plus ce beau gosse qui lui avait fait tourner la tête, le premier jour de leur rencontre.

Je me risquai à la question que je pose toujours à ce genre de couple :  » et avant, c’était comment ?  »

« Bof », puis-je lire dans leurs yeux, lui insatisfait de ces contacts qu’ils jugeaient trop rares, et elle, qui finalement, qu’il soit svelte ou enrobé, devait admettre que ce n’était pas son truc, aurait presque pu épouser un chat, stérilisé si possible, préférant les câlins aux rapports trop physiques, qui ne l’attiraient pas plus que ça…

Je demande souvent, au moment de l’aparté, quels pourraient en être les causes, les traumatismes…

Myriam ne m’en a rien dit, s’il y avait eu le moindre accroc à sa vie sexuelle ou sentimentale, si on lui avait fait du mal…J’avais en face de moi, une poule qui avait trouvé un couteau, se demandant bien ce qu’elle venait faire là, s’estimant bon gré mal gré, que la situation actuelle lui suffisait….

Jocelyn, quant à lui avait une vision totalement différente des choses, il en avait presque les larmes aux yeux de ne pouvoir, selon lui, satisfaire son épouse comme il pensait qu’on devait le faire, lui offrir autant d’orgasmes dans une journée comme on pouvait compter de secondes dans une minute…

De nouveau réunis dans mon cabinet, j’essayais de trouver une idée qui pourrait satisfaire Monsieur et Madame…

Jocelyn m’a quelque peu regardé de travers quand je lui ai dit que son embonpoint était un frein à leur épanouissement sexuel,sachant pertinemment que cela ne changerait rien à la libido de Myriam, mais qu’au moins, me suis-je dit, en ma qualité de médecin,ce serait meilleur pour sa santé, ses articulations et son dynamisme…

Monsieur semblait dépité de mes conclusions, quant à Madame, elle, se demandait simplement si elle avait laissé assez à manger aux chats pour la matinée.

Je voyais une femme, qui, dès que nous abordions le sujet du sexe, se transformait en un petite fille…
« Pouahhhh, c’est sale, ou ai-je donc rangé ma corde à sauter… »

Pourtant, si en tant que praticien, je n’avais aucun autre avis à émettre au niveau professionnel, il me semblait, d’un point de vue humain, rejoindre le raisonnement de Monsieur, quand je voyais cette décidément très belle femme passer à côté d’un certain épanouissement, facultatif, certes, mais aux bienfaits incontestés, tant physiques que cérébraux…

Ces deux oiseaux-là semblaient s’aimer, seule la conception de leur sexualité prenait un chemin différent. Et je la trouvais plus belle encore à chaque fois que je croisais son regard, et me mis en quête, une fois l’entretien terminé, de trouver une solution à leur problème…enfin, à son problème, car mis à part les croquettes des chats, rien ne semblait la perturber.

En me quittant, Monsieur, insatisfait de mes conclusions me grommela certainement un au revoir inaudible, tant il avait vu en moi un Messie, un sauveur.

Je regardais Madame une dernière fois dans les yeux, sachant que je ne les reverrais certainement plus jamais…

J’avais néanmoins un doute… Comment une si jolie plante n’éprouvait pas plus de désir sexuel que Mère Térésa.

M’a-t-elle baladé de A à Z durant cet entretien ????, « mon pauvre, si tu savais »….

Peut-être me suis-je laissé berner, n’a t-elle fait qu’un mariage de raison, laissant sa libido uniquement pour ses amants de passage ???

Les performances de Monsieur, même si ni l’un ni l’autre en ont fait un point de désaccord, sont-elles insuffisantes pour Madame, au point de ne plus lui ouvrir la porte ???

trop de questionnements allaient embrumer mon esprit pour ce restant de journée…

Je décommandai mes autres rendez-vous et alla flâner au Parc Rachel, cherchant bien pourquoi cette histoire de couples (comme j’en vois 8 heures par jour) me marquait plus que d’autres…
Déjà, la beauté de cette jeune femme me troublait, incontestablement, et la gentillesse et le désarroi de Jocelyn également, à part égales, et commençai à rechercher des solutions en puisant dans les milliers d’histoires de couples ayant étalé leurs soucis, tout au long de mes 10 ans de pratique…

Après une heure de monologues variés, une histoire me revint à l’esprit…Idiot que je suis,cette solution me tendait les bras depuis le début de mon errance dans ce Parc…

J’avais reçu, il y a 6 ou 7 ans un couple francophone en visite de famille, résidant depuis peu en Colombie Britannique, qui avait profité de son arrêt à Montréal pour y caler un rendez-vous, ayant eu mes coordonnées par le biais de Marie-Soleil, amie d’enfance de Monsieur, ma fidèle secrétaire, embauchée depuis l’ouverture de mon cabinet.

Ce couple, inséré et sans histoire, ne venait pas pour un quelconque problème, mais, étant tous deux relativement porté sur la « chose », cherchait à pimenter sa vie sexuelle, sans pour autant la mettre en péril…

Ils étaient d’accord sur un point, celui de trouver un partenaire masculin, qui seconderait Monsieur…

Mais, s’ils le désiraient ardemment tous les deux, Monsieur laissait transparaître néanmoins une petite pointe de jalousie, risquant de s’exacerber le jour « J »  au point de compromettre leur soirée si attendue…

Paradoxal, certes, mais il fallait leur trouver une solution, et vite, leur rendez-vous touchant à sa fin…

Je leur parlai donc des règles que tous deux devraient respecter, à la virgule près…

Après les avoir longuement mis en garde sur les risques qu’une telle approche de leur sexualité pourrait avoir comme incidence sur leur vie de couple ultérieure (je suis là à la base pour résoudre des problèmes, et non en créer d’autres…), je leur ai présenté la chose comme un jeu, et dans tout jeu, il y a des règles à respecter, pour éviter toute mauvaise surprise, triche, ou blessure.

Soit ! Vous voulez jouer, jouons, mais à vous d’établir les règles…

Madame ne voyait aucun souci à ce que ce soit Monsieur qui en rédige les grandes lignes…

Il ne voulait pas que Madame croise le regard de leur « convive » et aurait supporté aussi mal de voir sa compagne embrasser langoureusement cet invité sur la bouche (à contrario de ça, il ne voyait aucun mal à ce que Madame lui prodigue fellations ou autres caresses intimes).
Monsieur ne voulait pas de noir complet, voilà qui corsait l’affaire, ni une connaissance commune ou quelque trublion rencontré dans je ne sais quelle boite échangiste obscure.

Madame devra alors être masquée, et Monsieur sera le « Maître de cérémonie ».
Dans ce genre de comportement, même si nous n’avons aucunement affaire à un couple de sado-masochistes, il faut toujours un « Maître » et des « esclaves », pour mener à bien ce genre de soirée.

Monsieur en sera donc le seul Maître, Madame se réjouissant à l’avance d’être son « esclave »…ne restait plus à trouver le 2ème homme, car s’ils utilisaient depuis longtemps tous types de sex-toys, rien ne valait pour eux, un vrai sexe d’homme…

Ils prirent congé de moi, me promettant de me donner des nouvelles de leurs expériences…

Quelques mois passèrent, l’hiver était déjà bien installé quand je relevai dans ma boite aux lettres un prospectus vantant la station de ski de Whistler…
Whistler , c’est en Colombie Britannique, ça…et que devient ce joli couple qui était venu me consulter pour leurs question concernant le triolisme ??? Il étaient de Whistler ou à côté, si je me souviens bien…

En regardant dans mes fiches clients, il s’avéra que Monsieur avait laissé son mail, et me pressa de lui en demander des nouvelles…

Sa réponse fût très rapide, s’ils avaient toujours cette idée en tête, ils n’avaient pas encore trouvé la perle, Monsieur faisant un tri plus que sélectif quant aux nombreux soupirants, mais comparant sa femme à Cendrillon, il peinait encore à trouver sa pantoufle de vair… et ne trouvait pour l’instant que tongs et mocassins à pompons…

Je lui répondis que dans une relation à 3, ce n’est pas de la réaliser qui est le plus dur, mais de trouver la bonne personne…Et comment se fier à un inconnu, qui, même s’ils échangeaient de nombreux mails entre eux, ne pouvait-il pas se révéler être le jour de la rencontre, un prédateur irrespectueux, pervers, tordu, ou ne sais-je encore…

Son retour de mail me coupa le souffle :  » et vous faites quoi, ce week-end ? »

Même si j’avais trouvé Madame charmante et bien pourvue par la nature (et certainement aussi par un patrimoine génétique des plus avantageux et complets), jamais encore je n’avais été abordé pour ce genre de rencontres…

« Rien de spécial », retournai-je alors, appuyant fébrilement sur la touche « entrée » de mon clavier, sentant naître une pointe d’excitation, jusqu’alors inconnue pour moi (pourtant, j’en ai vu passer des cas particuliers dans mon cabinet).

 » Nous vous attendons vendredi soir, Madame ne saura pas que c’est vous, en attendant, voici les règles du Jeu, en espérant qu’elles vous conviendront ! »

Et me voici dans la foulée, appelant « Air Transat », cherchant un siège disponible pour Whistler, en priant secrètement qu’il en restât un…quitte à voyager en soute, je devais décoller vendredi….

-20 degrés Celsius à l’arrivée, voilà qui pourrait en refroidir plus d’un…
Tellement absorbé par l’expérience qui s’ouvrait à moi, j’en oublia de coiffer ma tuque à la sortie de l’aéroport, le froid rappelant instantanément à mes oreilles qu’elles n’étaient pas exemptes de soins, ni immortelles…

M’ engouffrant à grands pas dans le premier taxi que j’aperçus, j’indiquais au chauffeur l’adresse d’un hôtel que j’avais réservé, à proximité de leur logement…

Monsieur m’avait demandé quelques conseils, à savoir où passer cette soirée. Il me semblait important, pour une première fois, que cela se passe dans un environnement familier à Madame, même si cette dernière ne le verrait pas de la soirée…

Ayant déposé mes affaires dans ma petite suite, je pris une douche, me pomponna comme pour mon tout premier rendez-vous amoureux, et m’en alla sonner chez mon hôte, qui m’ouvrit la porte avec un large sourire, amical, et déjà bien complice…

Elle est en haut, dans la chambre, un masque sur les yeux, de la musique dans les oreilles, attend maintenant son « châtiment » avec certainement une excitation mêlée à un léger stress….Même en présence de son mari, il n’est pas évident de s’abandonner à un inconnu, surtout la première fois…

Il me servit un verre, et je crois que nous étions dans le même état d’excitation et de questionnement, les conseilleurs n’étant pas les payeurs, est-ce que la méthode que je lui ai donnée va être la bonne ??

Il vît que même en tant que professionnel théorique de la chose, je n’étais pas un habitué de la pratique, et quand des novices se rencontrent,il y a toujours une appréhension…

François, il s’appelait comme ça, prénom certainement hérité de son arrière grand-père, attrapa quelque chose posé au bord du cendrier l’alluma, en tira quelques bouffées et me le fit passer…

« C’est quoi ?? » , lui demandais-je…

Du « Pot » made in Canada, bio….

L’odeur caractéristique que j’avais parfois sentie lors de mon université, se rappela à mon souvenir, telles les madeleines, si chères à Proust.

Deux nouvelles expériences dans la même soirée, décidément, je me sens des ailes d’expérimentateur, ce soir…
La fumée à cela de bien, elle désinhibe, calme ces légères appréhensions et décontracte mon esprit trop formaté par ces année d’études…
Vous discutâmes un bon moment, pour finir de rompre la glace que le joint avait déjà bien fait fondre…

François me demanda comment j’imaginais la soirée…
Je fermai les yeux, et me lança…

« Nous entrerons dans la chambre, votre Emma nous y attendra bien sagement, sa tête dodelinant légèrement au rythme de son MP3, son corps couvert d’un fin voilage, ne laissant apparaître que son visage masqué et ses bras, alignés bien sagement le long de son être, moulant le drap sur son corps, nous laissant en deviner les contours plus que jolis.

Nous nous mettrons de chaque côté d’elle, lui enlèverons son casque, lui murmurerons des mots doux (en espérant qu’elle ne reconnaîtra pas ma voix), pour la mettre en situation, lui caresserons les joues, la bouche, le menton, le cou.

Nous la couvrirons ensuite de baisers sur tout son visage et son cou. Nous regarderons ses carotides, elles ne mentiront pas sur son état d’excitation, et ne passerons à la phase suivante quand nous les verrons s’agiter de plus en plus fort…

Nous commencerons à caresser son buste, toujours à travers le tissu, sans s’approcher de son sexe…

Nous jouerons délicatement de ses seins, leur pointe, mais n’enlèverons pas cette barrière qui nous barre son corps…

Nous y verrons, j’espère, pointer ses tétons à travers le tissu, les mordillerons très délicatement, les ferons rouler sous notre langue et nos doigts.

Nous continuerons jusqu’à ce qu’elle prenne l’initiative de faire glisser ce drap, ultime barrière de sa nudité.

Si elle ne le fait pas, vous le ferez, en laissant le soin de laisser son sexe à l’abri, sous ce tissu…

Mais je pense, si nous la mettons suffisamment en confiance et en état de relaxation avancée, qu’elle le fera d’elle-même, votre excitation n’en sera que plus grande…
ensuite, nous ferons courir nos 4 mains sur son corps, prenant le soin d’éviter tout contact avec son sexe, nous limitant aux abords de ce dernier, juste l’effleurer, continuerons de l’embrasser, de s’occuper des ses jolis seins, jusqu’à ressentir ce souffle court, typique d’une excitation…

Nous continuerons toujours de s’approcher de son sexe, au plus près, sans le toucher,juste le frôler encore, jusqu’à ce qu’elle nous le montre enfin, se débarrassant de ce tissu et s’ouvrant à nous….

Je pense que les initiatives, au début, devront venir de votre Amour…

Quand elle nous aura dévoilé ses attributs, nous les prendrons à notre tour, mais il est très important que ce sentiment soit un sentiment d’abandon de son corps à nous, et non une sensation de « livraison » de son corps par vos soins. cette nuance sera très importante pour la suite des évènements.

Votre excitation ne fera que grandir, et il est primordial que les choses se passent comme ça…

Emma devra être active en ce début de soirée (j’entends par active, le fait que c’est elle qui décidera de nous montrer son corps, et pas vous…)

A nous donc, par nos caresses et nos baisers, de l’amener à se dévoiler, ce qui sera, je pense, une excellente surprise pour vous…et source d’excitation supplémentaire.

Une fois qu’elle nous aura montré son intimité la plus totale, nous continuerons ce jeu des caresses et baisers, se rapprochant ensemble de son joli minou, sans toutefois encore le caresser…

Si nous l’emmenons à ce degré d’excitation, elle nous ouvrira légèrement ses jambes, prête à recevoir d’autres « châtiments » de notre part.

Puis, si vous le permettez, je guiderai  très doucement les mains de votre Amour au plus près de son sexe….

Et promettez-moi de ne pas le lui toucher, tant qu’elle ne le fera pas, et elle le fera, à un moment, son excitation sera si grande qu’elle le fera, soyez-en certain.

Elle ne s’occupera pas de nous, remettrons doucement ses mains sur son corps, et ce, inlassablement, jusqu’à qu’elle se livre enfin… pendant que nous lui caresserons ses siens, son entre-jambe, son cou et son visage…

Il faudra qu’elle se sente  l’héroïne de cette aventure, et non comme un second rôle, son excitation et la vôtre n’en seront que plus grande…

J’aimerais que nous l’amenions à l’orgasme de cette façon (cela nous prendra bien une heure ou deux pour l’amener à ce stade, nous prendrons tout notre temps), et si la soirée devait s’en arrêter là, dites-vous que cette soirée en appellera peut-être d’autres…

Plus important encore, nous aurons réussi son initiation…

Nous nous éclipserons de la chambre, terminerons le reste du « pot », m’en retournerai à mon hôtel pour une courte nuit, ayant apporté mon matériel de snowbard avec moi, je compte bien demain m’aérer et me faire quelques sensations.

François acquiesça à mon scénario, qui se déroula à la virgule près..

« Vous me tiendrez informé des conclusions de « notre » soirée… », lui dis-je, en le quittant, apparemment ravi lui aussi de ce moment que peu d’initiés connaissent ou connaîtront un jour.
,
Je fus convoqué de nouveau le soir suivant….ayant, par là-même, la réponse à ma question….

Et cette deuxième soirée fût toute aussi réussie que la première.Je repris l’avion le dimanche soir, définitivement conquis par l’expérience de ce week-end trop court….

Nous continuerons encore ces séjours quelques temps, jusqu’ au jour où je rencontrai celle qui allait devenir ma femme….

Je ne manquai pas de l’initier par la suite à ces plaisirs, même si je mis quelques mois à la convaincre, et quelques autres à trouver une perle rare.

Maintenant, il va falloir adapter cette histoire à ce couple, sachant qu’ils n’en ont pas fait la demande, et comment faire pour me retrouver avec eux, seule changera  l’apparence de Madame, je l’avais vu habillée, les yeux découverts et vêtue et aimerais tant la voir nue, les yeux bandés….

Je retournai à mon cabinet, bien décidé à me faire admettre par ce charmant couple…..

Après avoir tourné en rond pendant 2 jours, obnubilé par le visage de Myriam et par la gentillesse et le désarroi de François, je me risquais à regarder dans les fiches clients, afin de voir si, à tout hasard, Monsieur avait laissé ses coordonnées….

Le hasard fait bien les choses, parfois…

1 sms et 20 minutes plus tard, je donnais ma première consultation téléphonique….

J’osais alors une question qui aurait pu tout compromettre, mais mon cœur battait tellement fort qu’il fallait que j’en ai le cœur net…

-« jusqu’où êtes-vous prêt pour voir votre femme devenir moins prude, plus coquine, plus ouverte, plus gaie ?? »

– » Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour combler votre femme » ?

-« très loin », me souffla-t-il

Je pensais à mon couple de Whistler, et me projetais dans la situation….

« Je vais vous raconter une histoire, à vous de voir si vous voulez qu’elle se réalise »…Je l’ai déjà vécue, cela s’est passé divinement.

Mon cœur tapait aussi fort qu’un tempo de Heavy Metal, alors que j’étais vissé sur ma chaise…….L’adrénaline, que je n’avais plus qu’en hors piste et en moto, se libérait dans mon organisme, pour son plus grand bonheur…

Cette drogue naturelle, au même titre que les endorphines… ce sont ces plaisirs qui nous rendent vivants !

« Asseyez-vous, vous risquez de recevoir un choc, qui j’espère, vous sera bénéfique… »

J’ai rêvé de la voir sur ce lit, les yeux masqués, son paréo sur son corps, attendant sa « sentence » avec une certaine inquiétude…

Je l’ai vu ensuite, nous, l’emprisonnant de chaque côté, lui interdisant la moindre échappatoire se détendre et même laisser apparaître quelques sourires, aux gentilles bêtises que je lui racontais, la mettant en confiance, pendant que vous l’embrassiez…

Je vous ai vu lui susurrer des mots doux, rassurants, pendant que mes doigts faisaient le contour de son visage, s’attardant sur ses joues, son menton, son cou…

J’ai senti son souffle devenir court, petit à petit, se laissant toujours cajoler, pendant que mes doigts et les vôtres commençaient à glisser sur ses épaules, ses bras, son visage…

Ses tétons s’érigeaient vers le ciel, à travers le tissu, signe que la Belle commençait à ressentir un certain plaisir à se faire gâter de la sorte.
Je l’ai vu ensuite, faire glisser son paréo, nous offrant ses magnifiques seins, à nos mains et notre bouche, nous, les suçant, les caressant de mille façons, dans une symétrie parfaite, faisions rendre son bas-ventre de plus en plus chaud, brûlant, même…

Je vous ai vu esquisser un geste vers sa petite chatte que nous devinions déjà bien trempée, un léger regard complice de ma part vous dissuadait de continuer…

Je voulais qu’elle vous montre qu’elle savait se servir de ses mains….et notre patience s’en retrouvait vite récompensée..

Je la voyais, le souffle de plus en plus sonore, enserrer ses mains autour de son pubis, descendant, millimètre par millimètre, vers son clitoris aussi saillant que ses seins, seins qui, coincés de chaque côté par ses bras, nous apparaissaient comme des visons célestes, voulant de ses tétons, effleurer les nuages…

J’ai vu une Myriam, sous ce jour que vous espériez tant, se lâcher enfin, écarter ses lèvres de ses doigts, pour laisser apparaître son clitoris qu’elle caressa, nous invitant par la suite, à en faire de même.

Myriam est vraiment une bombe sexuelle, elle en a enfin trouvé le détonateur….

Vous toucherez ensuite  ma main de l’index, tel Dieu donnant la vie, et ferez glisser l’ensemble jusqu’à son intimité, coulante d’excitation, sous votre regard approbateur…

ses jambes s’écarteront, tels les pétales d’une fleur s’ouvrant à la lueur du jour, nous ouvrant définitivement les portes du plaisir.

Je masserai délicatement cette petite excroissance devenue amie, l’humidifiant avec ce jus divin lui coulant d’entre les jambes, m’en approcherai délicatement de ma bouche ouverte, et prendrai ce pénis atrophié entre mes lèvres.

Vous lui parlerez, l’embrasserez, toujours attaché à ses seins, dont l’effet que vous lui procurerez s’ajoutera à celui que lui donnera ma bouche collé à son sexe…

Myriam gémira de tant d’attentions, et en jouira presque aussitôt…

Pendant que vous lui direz encore à l’oreille que vous l’aimez, qu’elle est la plus belle, je ferai courir ma langue aux abords de son sexe, lui permettant de savourer ce premier orgasme, tout en maintenant une certaine tension, lui évitant de redescendre complètement….

Je remonterai doucement sur ses seins, les embrasserai pendant que vous lui parlerez encore, lui ferez un descriptif de cet inconnu qui la suce et la tête si délicatement, me donnant les traits de Russel ou de David, ou de toute personne lui plaisant…

Je glisserai ensuite vers son visage, et nous lui offrirons une symétrie de baisers sur ses joues, sa bouche, ses oreilles si réceptives, son cou si odorant et sucré, tout en gardant une main aux abords de ses seins si tendus.

Vous, l’embrassant toujours, je lui dirai aussi qu’elle est belle, qu’elle est désirable, que nous sommes là pour son bien…

en attendant, nous redoublerons de baisers, de caresses langoureuses, la maintenant dans un état second, entre rêve et extase, laissant derrière elle tous ses tabous, même les plus ancrés au plus profond de son ADN…

Je redescendrai vers sa petit chatte toujours aussi trempée de bonheur, lui aspirerai son clitoris entre mes lèvres serrées ( me reste une certaine musculature des lèvres, acquise enfant lors de longues séances de trombone, tuba et autres instruments de la famille des cuivres).

Pendant que vous approcherez votre sexe gonflé auprès de sa bouche entr’ouverte, j’introduirais mon majeur délicatement dans son sexe si accueillant, masserai l’intérieur de son bas-ventre, à la recherche de cette petite surface synonyme de paradis sensoriel.

Sa petite langue s’affairera à effleurer votre gland, l’enveloppant parfois de ses lèvres, et l’aspirera au fond de sa gorge, ses petits cris étouffés par votre sexe profondément englouti par votre Amour, sous mes yeux ravis…

Elle vous pompera plus fort, pendant que je la masturberai de la même manière, y introduisant un doigt supplémentaire, puis un autre, gardant son clitoris entre mes lèvres.

Ses seins battront la mesure de mes va-et-vient toujours plus profonds entre ses cuisses, la rendant pour votre plus grande joie, folle de plaisir, vous le transmettant avec sa bouche, bien décidée à avaler votre sexe dans sa totalité, pour vous montrer de quoi elle est capable.
Elle est encore plus belle, avec votre membre au fond de sa gorge, toujours plus désirable encore…..

Votre amour jouira de cette situation, pour notre plus grand bonheur, et la comblerons encore de caresses pour la maintenir dans cet état, entre jour et nuit, entre ciel et terre, entre feu et eau….

Vous vous assoirez légèrement, elle se collera contre vous, son dos bien calé sur votre ventre, vos doigts croisés, et lui demanderez si elle veut encore qu’on lui fasse du bien.
Elle vous répondra par l’affirmative, d’une façon totalement naturelle, comme si ma présence en avait été complètement occultée.
Vous lui demanderez de se saisir de ses jambes qu’elle repliera contre ses seins, offrant son sexe pour notre plus grande excitation.

Je la masturberai encore, pendant que vous ferez rouler ses tétons entre vos doigts, les pincerez suffisamment forts pour augmenter son plaisir.

J’approcherai ensuite mon majeur de sa bouche, qu’elle ouvrira timidement, pour lui mettre délicatement de savants petits coups de langue sous vos yeux ébahis…

Vous me montrerez son jouet, dressé  sur la table de chevet, attendant bien sagement de pouvoir contribuer à notre excitation commune, m’en saisirai, l’approcherai de ses lèvres, en ferai délicatement le contour, vous, lui demandant de l’accueillir avec la plus grande des passions.
Elle le sucera sous vos yeux amoureux, pendant que mon autre main continuera de la masturber, pour votre plaisir commun, et apprécierons ces petites « plaintes » étouffées, venant du plus profond de son être.

Une fois détrempé par la salive de votre Amour, je le ferai glisser jusqu’à son sexe, lui caresserai son clitoris avec le gland et l’introduirai dans son intimité, bien au fond, dans de lents mouvements, pour que vous puissiez bien voir ce jouet la remplir.

Ma bouche s’occupera de son excroissance-à-plaisir, tout en accentuant les mouvements de va-et-vient de ce jouet si féminin.
Ses seins danseront sous vos yeux, vous accompagnerez cette danse de vos doigts experts, entendra que vous l’aimez au plus haut point et qu’elle est votre soleil.

Myriam jouira une dernière fois, demandera grâce pour la soirée..
Nous nous allongerons de chaque côté d’elle, Elle cherchera de ses mains notre sexe, le saisira, et s’endormira avec ses doudous maintenant enveloppés de ses doigts fins.

Nous l’embrasserons une dernière fois, la laissant glisser vers une nuit pleine de jolis rêves…..

Notre orgasme à nous, attendra encore un peu….

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