Interloqué par le silence brutal qui se fit dans la grande salle bondée du restaurant, Paul, le chef de rang, leva les yeux pour découvrir à l’entrée la femme la plus sublime qui soit. Même dans ses fantasmes les plus fous, il n’avait imaginé une telle perfection. La femme s’avança seule dans l’allée centrale jusqu’à Paul qui l’attendait médusé.
« Bonjour Monsieur. J’aimerais une table, isolée de préférence. » Lui annonça t’elle avec le plus charmant des sourire.
« Je vous souhaite également le bonjour, Madame. Mon nom est Paul et je suis entièrement à votre service. Nous allons vous dresser une table immédiatement. » Répondit-il sans même prendre la peine de consulter son agenda pourtant plein.
« Je vous remercie, Paul. Peut-être pourriez-vous me faire apporter une coupe de champagne et un fauteuil pendant que j’attends. » Suggéra t’elle gentiment.
« Mais bien-sûr Madame. Je suis impardonnable ! » S’exclama t’il en levant le bras pour qu’un serveur s’approche. « Servez une coupe de notre meilleur champagne à Madame et apportez-lui un fauteuil confortable que vous trouverez dans le bureau du directeur. » Ordonna t’il au garçon qui restait bouche ouverte devant la beauté saisissante de cette femme.

Le chef de rang fit déplacer trois tables pourtant occupées par des clients du restaurant chic puis, il fit dresser une table individuelle et placer un paravent devant celle-ci afin de l’isoler du reste de la salle. Mélusine sirotait tranquillement sa flûte de Champagne, la reposant entre chaque gorgées sur le plateau que tenait le serveur agenouillé devant elle. Les convives avaient tous les yeux rivés sur la belle déesse assise dans son fauteuil. Plus personne ne mangeait. Un silence irréel régnait dans la salle. Les hommes semblaient subjugués par la beauté féerique de cette personne tandis que les femmes la contemplaient en souhaitant être au moins dix fois moins belle qu’elle. Le chef de rang vint poser un genou en terre devant Mélusine amusée.
« Votre table est dressée, Madame. Voudriez-vous me faire l’honneur de me suivre ? » Dit-il en lui tendant la main pour qu’elle se lève.
« C’est gentil de votre part, Paul. J’aimerais que deux jeunes femmes se glissent sous la table afin de servir mes pieds. J’adore me faire sucer les pieds pendant que je mange. Nous avons chacune nos petites manies. N’est-ce pas ? » Lui confia t’elle en le suivant.
« Cela est bien compréhensible, Madame. Il est normal qu’une reine telle que vous soit choyée de la sorte. » Rétorqua t’il sincèrement. « Me permettrais-je de confier à Madame que j’envie les deux heureuses élues. »

Paul tira la chaise de velours pour que sa cliente s’installe. Il s’agenouilla et se prosterna devant la sublime déesse puis, la quitta à regret pour aller quérir deux jeunes femmes. N’ayant pas de jeunes serveuses sous la main, Paul n’hésita pas un instant et s’avança dans la salle vers une jeune personne accompagnée d’un charmant jeune homme.
« Voudriez-vous me suivre, Mademoiselle. La cliente qui vient d’entrer aimerait qu’une jeune femme lui suce les pieds ? » Demanda t’il en s’étonnant de tant de hardiesse.

La jeune femme se leva immédiatement sans même jeter un regard sur son compagnon qui la regardait avec des yeux jaloux. Paul alla quérir une autre jeune femme qui n’hésita pas un seul instant à interrompre son repas pour avoir l’insigne honneur d’idolâtrer sous la table, les pieds de cette sublime déesse.

Mélusine n’avait pas un gros appétit mais elle goûta de tout. Les deux jeunes femmes suçaient ses orteils délicatement odorants avec une ferveur inaccoutumée chez elles. Elles vivaient le plus beau jour de leur vie, agenouillées humblement aux pieds de cette inconnue à la beauté époustouflante. Il leur semblaient qu’un peu de sa splendeur rejaillissait sur elles. Elles ne s’étaient jamais senties aussi belles qu’en cet instant magique. Chaque plat était apporté par un serveur qui s’agenouillait humblement. Le chef de rang l’accompagnait systématiquement et servait lui-même la femme au charme irrésistible. Les deux jeunes femmes sous la table s’étaient débarrassées de leur chemisiers et soutien-gorges afin de masser les pieds chéris avec leur poitrines. En s’agenouillant, les serveurs pouvaient aisément distinguer les deux flaques qui se trouvaient sur le plancher entre leur jambes. A la fin du repas, après le café, Mélusine remercia aimablement les deux clientes, se leva et demanda gentiment au chef de rang de s’agenouiller et d’ôter sa culotte. Celui-ci s’exécuta avec un bonheur non dissimulé. Mélusine quitta le restaurant avec les remerciements de tout le personnel, trop content d’avoir été payé par un cadeau aussi inestimable. Quelques jours plus tard, l’offrande de Mélusine fut enfermée dans une vitrine étanche que l’on installa à l’entrée de l’établissement pour que tous les clients puissent l’admirer.